Jeremy Clarkson a écrit (en parlant des Américains): “ …this is because people in the stick have stopped marrying their cousin and are now mating with vegetables…”. Je suis en train de devenir un fervent croyant de sa théorie, en ajoutant tout de même un ou deux qualificatif.
Si oui il semble évident qu’une certaine portion du populat Américain semble provenir d’un croisement avec une portion du règne animal généralement considéré inférieur, je suis de plus en plus convaincu que c’est le résultat d’expérimentations génétiques plus ou moins concluantes conduites par le gouvernement américain. Le résultat de ces croisements du génome humain avec celui du fruit ou légume jouissant de la popularité de l’heure ne pouvant être détruit, car il s’agirait alors d’un meurtre, l’état leurs fournis donc des emplois au sein de son immense machine bureaucratique comme, par exemple, agent de douane ou garde de sécurité d’aéroports.
Exemples et preuves vous dites? Ben ça, il y en a des tonnes, mais en voila un: Atterrissage à San Francisco sur un vol en provenance de Pearson. Cinq heures trente à être entassé comme des tranches de viande a fondu dans un emballage familial, les premières idées qui frappent le voyageur meurtri sont : espace, toilette et…cigarette, pas nécessairement dans cet ordre. Après avoir confirmé qu’il reste bien soixante minutes avant le départ de ma connexion, je me dirige donc vers la sortie afin de bénéficier, pas nécessairement simultanément, des trois options mentionnées plus haut.
Je croise alors, dans un corridor menant a l’extérieure, un agent de sécurité ce tenant debout a une quinzaine de mètres avant la sortie. Je lui mentionne en passant que je ne vais que fumer une cigarette à l’extérieure. Il me dit, en pointant une baie vitrée à ma gauche, que si je vais à l’extérieur je vais devoir passer à la fouille de sécurité pour rentrer. Un regard rapide à ma montre confirme que douze minutes ce sont déjà écoulées de mon temps de grâce, je m’avance donc de deux pas pour voir, aux travers de la vitre pointée précédemment, l’étendue de la pénalité en question. Ben là, ce n’est pas beau du tout, la file est longue, très longue; je décide donc que l’espace et la cigarette peuvent attendre quelques heures de plus…
Je me retourne promptement pour retourner à la salle d’attente, seulement pour faire face au même garde de sécurité qui m’avise que j’ai traversé la ligne et que, conséquemment, je dois passer à la fouille avant d’entrer. Entrer? Je ne suis jamais sorti moi… La ligne? J’ai beau regarder, je n’en vois pas, moi, de ligne. Il pointe alors une pancarte, dont on ne voit que le dos, en disant que c’est écrit clairement sur celle ci que si on traverse la ligne en question, on doit alors repasser à la fouille. Ça semble bien logique à première vue, sauf que la ligne en question est imaginaire, et que la pancarte fait face à l’extérieure donc pour la lire, ben, il faut en fait la traverser ladite ligne imaginaire. Oublions le fait que jamais je n’ai été à plus d’un mètre et demi du garde en question, il me fut donc alors impossible de charger mon sac à dos de fromage pas frais sans qu’il me voie.
Mais plutôt que d’essayer d’expliquer tout cela à ce qui est, de toute apparence et sans contestation possible, le fruit d’une expérimentation génétique qui a mal tournée, je choisis d’apprécier l’espace extérieur, ainsi qu’une cigarette, pour un petit moment. Puis ce fut la file d’attente pour passer a la fouille avec, en reste, six minutes pour rejoindre la barrière de départ alors que, je l’ai compté, cela prend douze minutes a la marche, même lorsque l’ont est doté d’échasse naturelle comme je le suis.
Ce qui m’amène au sujet de cette missive peu élaborée. J’aime imaginer que vous été tout sur le bord de votre siège, désirant savoir au plus tôt si oui, j’ai en fait pu me rendre a l’embarquement a temps. Eh bien oui, j’écris ce truc de mon hôtel à Waikiki avec, comme seul traumatisme restant de cette expérience, une certaine tendresse du postérieur.